Nous arrivons tous, lors de notre naissance, dans une histoire familiale existante et installée.
Nous n’avons pas simplement un héritage génétique, mais nous avons également un héritage émotionnel et psychologique.
Notre chemin, avant d’être le nôtre, est celui des générations précédentes. À nous, en pleine conscience, de voir si nous souhaitons rester sur ce chemin ou en prendre un autre dans le respect de soi et des siens.
Nous avons tous entendu parler des transmissions, des croyances limitantes, des secrets de famille, des non-dits, des dons, des qualités transmises…
La psychogénéalogie cherche à trouver dans l’histoire familiale la clé des troubles présents.
Aujourd’hui les études scientifiques partagées entre neuroscience, génétique et épigénétique nous expliquent que la charge émotionnelle des secrets de familles, des traumatismes… se transmet via les neurones miroirs, les neurones de l’empathie. Ce qui veut dire qu’un traumatisme ne se transmet pas de génération en génération, mais que l’impact émotionnel de celui-ci peut se transmettre.
_ Comprendre qui suis-je.
_ Se détacher d’un schéma familial
_ Éviter les répétitions dans son chemin
_ Trouver ce qui nous épanouit et ce qui nous entrave
_ Saisir les sources d’une colère, d’une peur, d’un empêchement…
_ Comprendre pourquoi je suis attiré(e) par le même type de personne qui ne m’apporte pas ce dont j’ai besoin.
_ ...
On peut faire ce travail dans le cadre d’une problématique, d’une difficulté que l’on souhaite comprendre dans ses origines et que l’on souhaite dépasser. Mais aussi pour les personnes qui souhaitent comprendre qui elles sont, leur mode de fonctionnement et faire le tri de ce qui leur appartient et de ce qu’elles ont reçu comme héritage, comme transmissions et ce qu’elles transmettent aux générations suivantes. Cela permet de nommer ce qui nous est transmis de manière non consciente, et nous libérer des difficultés, souffrances, doutes… qui ne nous appartiennent pas.
Dans cette démarche de recherche de soi, on ne désigne pas de responsables dans la famille, de fautifs, car chacun est façonné par son histoire, par l’histoire familiale et chacun fait avec ce qu’il est.
En comprenant ce qui nous appartient et ce qui appartient à la famille, aux autres, on peut se libérer en retrouvant une liberté, une liberté intérieure en s’apportant une meilleure compréhension de soi.
La psychogénéalogie cognitive est une méthode de développement personnel, qui vous accompagne à comprendre votre fonctionnement à travers la compréhension des schémas familiaux et le discernement de ce qui fait frein pour les dépasser et de ce qui fait levier pour s’aider.
Il s’agit avant tout d’une rencontre, entre le praticien en psychogénéalogie et vous, de cette rencontre un travail sur votre histoire familiale peut se faire, des liens, des compréhensions, des acceptations vont naître.
Comme pour tout travail d’accompagnement, il faut vous informer sur la démarche pour voir si elle correspond à vos attentes, à votre sensibilité. Nous pouvons en échanger par téléphone avec ou sans prise de rendez-vous ensuite.
Pourquoi faire un travail
en psychogénéalogie ?
Ensemble, nous allons construire votre génosociogramme (arbre généalogique abordant les aspects psychologiques) dans le respect et la bienveillance des membres qui le composent.
Au départ, on est dans la famille proche, puis on élargit. Vous n’êtes pas obligé(e) de tout savoir sur votre famille, ce qui est essentiel dans un premier temps c’est ce que vous savez, on peut travailler à partir de là. Ensuite, vous pourrez interroger des membres de votre famille, pour affiner vos souvenirs et découvrir aussi votre famille dans les souvenirs des uns et des autres.
L’arbre et ses informations se construisent sur deux trois rendez-vous avec du temps entre les rendez-vous pour vous permettre d’interroger votre famille, ensemble nous verrons comment le faire.
C’est à travers nos échanges, mes questions, vos questions, la construction de votre arbre que vous allez pouvoir découvrir, les transmissions, les héritages visibles et invisibles, le poids de certains vécus qui peuvent d’une certaine façon vous entraver, vous bloquer, être problématique dans votre vie. Ces choses qui ne vous appartiennent pas, nous allons pouvoir ensemble à travers différentes techniques (selon votre sensibilité et vos besoins) vous permettre de vous en détacher pour acquérir votre liberté. Vous allez aussi pouvoir garder et renforcer tout ce qui est bénéfique pour vous.
Comment se passent les rendez-vous ?
C’est dans les années 1970 que Anne Ancelin Schützenberger a mis en avant la psychogénéalogie, qui en soi a toujours été pressentie par différent courant psychanalytique (Freud, Jung…).
Elle théorisera l’impact et la transmission sur les générations suivantes, des traumatismes, des secrets, des conflits… La psychogénéalogie est une approche transgénérationnelle. En analysant en profondeur les interactions, les liens, avec chaque membre de la famille sur deux, trois, générations, le psycho-généalogiste va permettre à la personne de prendre conscience des résonances et des liens entre son vécu et le vécu familial, et de repérer ce qui a pu se transmettre et faire la part des choses entre ce qui lui appartient et ce qui ne lui appartient pas.
Si nous faisons l’exercice de repérer en nous tout ce qui nous a été transmis (sans jugement, car il n’y a jamais de jugement dans cette démarche en psychogénéalogie) par nos parents, notre famille, notre environnement, nous pourrons constater comme la façon que nous nous jugeons et jugeons autrui nous est induite par des éléments des causes qui ne nous appartiennent pas. Ainsi, il nous sera possible d’identifier au quotidien que notre réaction face à telle ou telle situation, notre façon de voir, de juger, une situation, une personne, où les jugements et reproches que l’on se porte ne nous appartiennent pas et qu’il d’une transmission. Cela nous permettra de gagner en liberté, d’être libre sur notre propre chemin. Avec une vision plus claire, nous pourrons résoudre certaines de nos difficultés et problématiques.
Les transmissions visibles et invisibles :
Les transmissions visibles, se voient facilement lors de la construction du génogramme.
La répétition des prénoms, des métiers, les actes qui se répètent…
Les transmissions invisibles sont un mélange de secrets, de conflits, d’échecs, de non-dits, de croyances, d’héritages psychiques, intellectuels, de loyautés.
Les transmissions nous impactent tant que nous n’en prenons pas conscience et que nous ne faisons pas un travail de détachement.
Jung, qui est un pionner avec Freud de la psychanalyse, écrivait, « Tandis que je travaillais à mon arbre généalogique, j’ai compris l’étrange communauté de destin qui me rattache à mes ancêtres. J’ai très fortement le sentiment d’être sous l’influence de choses et de problèmes qui furent laissés incomplets et sans réponses par mes parents, mes grands-parents et mes autres ancêtres »
Boris Cyrulnik, Serge Tisseron, s’intéressent également de nos jours aux secrets de famille, à la transmission.
Que dit la science ?
Non qu’il faille toujours s’en remettre à la science pour comprendre les choses, mais celle-ci éclaire les mécanismes en jeu. Je ne citerai pas d’études précises, je laisse à chacun le loisir de parcourir les études, veillez cependant à vérifier la qualité de la source. Les récentes découvertes en biologie, plus précisément concernant les ondes cérébrales, les neurones miroirs, l’épigénétique, démontrent et décrivent les processus physiologiques expliquant comment l’histoire familiale peut marquer plusieurs générations.